24/01/2011 à 18h39
Richard Virenque se démène partout où il le peut pour lancer, faire connaître et vendre sa marque de produits diététiques et énergétique du sport V7. Pour « En Pleine Lucarne » de Vincent Rousselet-Blanc, Richard Virenque s'explique. Interview.
On vous voit très actif en ce moment, notamment sur internet, les réseaux sociaux tels que Facebook pour faire connaître une gamme de produits baptisée V7. C’est quoi au juste V7 ?
- C’est une gamme de produits nutritifs et énergétiques multisports qui comprend boissons de l’effort, gels, poudres, barres, protéines…et des vélos électriques. Le « V » signifie bien sûr Virenque et le « 7 » c’est mon chiffre porte-bonheur. Depuis que je suis né, des grands moments de ma carrière, le 7 m’a toujours accompagné (7 fois vainqueur du Maillot à pois de meilleur grimpeur sur le Tour de France ; 7 étapes remportées sur le Tour de France dans toute sa carrière ; il a remporté le 7 octobre 2001 la course Paris-Tours en solitaire). J’ai créée V7 il y a deux ans et je m’en suis servie pour sponsoriser pendant deux saisons l’équipe AG2R la mondiale, pour faire tester et faire connaître un peu la marque.
Comment vous est venue l’idée de vous investir dans de tels produits ?
- L’idée a germé en 2004, alors que j’étais dans mes dernières années de cycliste professionnel. Dans mes bidons, je ne mettais que de l’eau car, à l’époque, les compléments alimentaires qui existaient sur le marché étaient la plupart du temps trop acides. Ca me donnait, à moi mais aussi à d’autres coureurs du peloton, des aigreurs d’estomac. Je trouvais aberrant qu’en 2004 on ne propose pas aux sportifs professionnels de produits qui leur soient vraiment adaptés. J’ai donc profité de mes connaissances, de mon expérience, et du travail d’un laboratoire, pour mettre au point cette gamme de produits.
Comment la gamme V7 a-t-elle été accueillie ?
- Très bien dans le milieu professionnel. Et là, aujourd’hui, j’essaye de la commercialiser au mieux, également à l’attention des sportifs amateurs et du grand public. Si le produit est bon pour les pros, il est bon pour tout le monde. Mais pour toucher le grand public, il faut être structuré. On ne met pas les produits en magasin comme ça. Il faut élaborer toute une stratégie commerciale, avoir des commerciaux, un suivi pour les ventes, les approvisionnements, la livraison, etc… . Avec Emmanuel Potiron, mon ami et conseiller communication et relations presse, on travaille dur, je vous le garantis. Aujourd’hui, on a besoin d’aide afin de bien implanter V7 sur le marché.
« Aujourd’hui, on a besoin d’aide afin de bien implanter V7 sur le marché » Un vrai métier quoi…
- Oui, mais ce n’est pas évident car c’est pour moi un domaine d’activité nouveau. C’est une grosse structure à mettre en place, il faut que je trouve des distributeurs, et ça prend du temps. Les premiers produits ont été commercialisés il y a deux ans chez Go Sport et aujourd’hui ils le sont aussi sur mon site Internet « www.v7energy.com » et bientôt, j’espère, en grande distribution en 2011.
Vous voilà donc chef d’entreprise maintenant…
- Oui et non, car avant V7, j’avais déjà plusieurs sociétés : une pour mes contrats d’image, une autre pour les contrats de licence, une société immobilière, et maintenant une pour les compléments alimentaires. J’ai plusieurs cordes à mon arc. Mais il est vrai que si c’est difficile au début, toutes ces activités rendent plus fort, plus confiant pour entreprendre des choses. Les affaires ça prend du temps, il faut toujours être disponible. Quand on lance plein de projets, il faut aller au bout et je suis donc constamment sur la brèche, or j’ai envie de me retirer, de profiter de ma famille, de mes enfants. C'est pour cela que je recherche des Distributeurs et Revendeurs pour qu'ils prennent en main la marque V7 et moi je deviendrais ainsi tout simplement leur fournisseur. Alors, je croise les doigts.