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Le Red Bull Road Rage débarque en France !!

04/09/2009 à 19h00

La course de descente sauvage sur route posera ses premiers pignons français le 12 septembre à Saint Lary,Pyrénées. Les inscriptions sont ouvertes !

Après avoir fait ses armes aux Etats-Unis, en Suisse et en Autriche, le Red Bull Road Rage arrive enfin en France. Le principe est simple : 4 km d’une descente vertigineuse et mythique empruntée maintes fois par le Tour de France, 4 athlètes de front sur la route, des vététistes de descente, des pros du cyclisme sur route et des amateurs chevronnés, un seul vainqueur. Voilà donc le cocktail explosif proposé aux participants. Deux qualités principales : avoir un gros cœur et ne pas réfléchir.
„Qui sont les plus rapides?“ les vététistes, les routiers, les amateurs. Pour répondre à cette question, les participants devront d’abord se qualifier dans un contre la montre individuel sur la pente de Saint Lary Pla d’Adet. Une fois cette épreuve passée, on passe à l’élimination directe pour les 64 meilleurs qui s’affronteront par séries de 4 .


Red Bull Road Rage et ses participants français
Red Bull Road Rage : « Il est venu, il a vu, il a gagné ! »

Un an avant que le Road rage débarque en France, c’est la Suisse qui avait essuyé les plâtres de ce format novateur en Europe. Et contre toute attente, c’est un Français originaire d’Aurillac qui avait damé le pion à tous les locaux. Il se souvient de cette expérience : « On ne savait pas trop à quoi s’attendre avec des départs type BMX ou 4 cross et des runs à quatre de front, on n’a pas été déçu ». Car si Guillaume Gualandy est un cycliste sur route traditionnel de bon niveau, il n’avait jamais fait l’expérience d’une course à quatre sur une descente de col.

Deuxième meilleur temps des qualifications, qui se disputent en contre la montre, il a franchi successivement les 5 tours pour s’imposer en finale. « Je ne pensais pas être aussi bon en descente » avoue-t-il avec candeur après avoir maté la crème de la crème des descendeurs helvètes et européens. Un an après, il garde encore un excellent souvenir de cette expérience : « Tout ce qui était autour de l’événement m’a plu, l’ambiance, le côté fun, c’est beaucoup plus détendu que les courses sur route traditionnels, mais quand on s’élance, c’est une énorme montée d’adrénaline ».

Avec le recul, il donne un éclairage spécifique sur les petits détails qui ont fait la différence pour remporter le trophée : « J’avais un vélo de route traditionnel avec des freins normaux, j’avais juste un peu rehaussé la selle. Je freinais plus tard que les autres avec des trajectoires super propres. Les spécialistes de VTT ont tendance à casser les trajectoires dans les virages, moi je voulais conserver le maximum de vitesse. Dans les parties moins sinueuses, la recherche de vitesse et l’aérodynamisme sont super importants ». En effet, la grande question derrière le Road Rage, c’est de savoir qui des vététistes ou des routiers peuvent être les plus rapides sur ce type de descente. Guillaume à son opinion, mais les « tout terrains » auront à cœur de lui prouver le contraire…

En finale, il se souvient avoir flirté avec se limites : « J’étais au max, je ne pouvais pas faire plus, c’était chaud. J’avais foiré mon départ et j’ai repris les deux premiers devant moi assez vite. J’avais mon dernier rival en point de mire devant et ça m’a motivé. Je lui ai mis une grosse pression et il a fait une erreur sur le dernier virage… »

Emballé à l’idée de participer au premier Road Rage sur le sol français, Guillaume est aussi motivé à l’idée de se mesurer à des pros de la route : « Je veux leur montrer que je peux les tenir dans une descente de type Tour de France, parce que pour ce qui est des montées…y’a pas photo ! ».

A ce témoignage se rajoute la participation de Guillaume et son ami depuis toujours Fred Mazières, au Red Bull Road Rage en Italie (à Cortina d’Ampezzo) le 21 juin dernier. Les français était venus en préparation de l’événement français et ont montré leur forme et bonne stratégie. Fred Mazières a terminé sur la deuxième marche du podium, pendant que Guillaume se qualifie quatrième.

Nullement déçu, Guillaume préfère retenir les « extraordinaires sensations » qu’il a ressenties en prenant part à cette course « pas comme les autres ». « Avec l’expérience de la Suisse, j’avais moins d’appréhension et j’ai pu en profiter encore plus ». Il s’était fixé comme objectif minimum la participation à la finale et en signant le meilleur temps des qualifications, il avait parfaitement démarré la compétition. En 1/8e, en ¼ et en ½ finales, il damait le pion à la concurrence de manière impressionnante : « J’avais remarqué que le premier virage de la descente pouvait se prendre sans freiner. Les autres n’osaient pas et je creusais le trou en mettant une grosse relance à la sortie du virage ». Il nous décrit aussi un parcours plus exigeant qu’en Suisse : « Là-bas, tu pouvais t’octroyer des petites plages de repos, ici, c’était tout le temps à bloc ». A bloc, effectivement, comme dans ce dernier virage de la finale où Guillaume vit s’envoler ses chances de doublé. « J’ai raté le dernier virage, je pensais qu’il y avait moyen d’aller encore un peu plus vite, mais j’ai fait un tout droit dans les protections ».

Mais ne comptez pas sur lui pour ressasser sa déception. « J’ai tout l’été pour faire du vélo et arriver en condition parfaite pour le Road Rage français. Même si c’est de la descente, la condition physique est cruciale, en particulier pour les relances ». Il rêve aussi du vélo idéal pour cette course si particulière : « je garde mon vélo de route mais je mets des freins à disques à l’avant et à l’arrière. Ca me permettrait de freiner un petit plus tard… si c’est encore possible. Cerise sur le gâteau, c’est en famille que Guillaume se présentera le 12 septembre à l’assaut de la vertigineuse descente de Saint Lary : « J’ai convaincu mon père de participer. Il a 55 ans et il a fait du motocross à un très bon niveau, alors les trajectoires, il connaît. Je suis sûr qu’il va surprendre plus d’un petit jeune »…

Infos pratiques équipement:

a) pneus de route obligatoires, roues de 26’’ ou 28’’.

b) 11 dents au minimum sur le plateau arrière

c) 53 dents au maximum sur le plateau avant

d) les freins avant et arrière doivent fonctionner parfaitement. (Freins à disque autorisés)

e) Le port d’un casque et de gants est obligatoire pendant l’entraînement
et la course. D’autres protections (dos, bras, jambes, crash pants, etc.) sont fortement recommandées.



Red Bull Road Rage : ils ont dit oui.
Ils ont tout prouvé dans leur discipline respective, ils ont gravi les plus grands sommets, se sont envoyés dans les descentes les plus dangereuses…Et pourtant…il leur reste un dernier challenge : le Red Bull Road Rage.

Frédéric Moncassin, sprinteur émérite, vainqueur de deux étapes sur le Tour et porteur du maillot jaune. Il était réputé pour être un descendeur de génie, capable de lâcher un peloton dans une descente de col. Aujourd’hui, retraité du cyclisme professionnel, Frédéric n’a rien perdu de son coup de guidon légendaire grâce à la pratique assidue du motocross. Surmotivé par ce nouveau défi, il viendra de sa ville pyrénéenne de Saint Girons, à une heure de Saint Lary, avec l’envie d’en découdre.

Cédric Vasseur a beau être un nordiste pur jus, la montagne ne lui fait peur, et encore moins la descente. Ca tombe bien, puisque c’est ce qui lui est proposé au menu du Red Bull Road Rage. Lui aussi vainqueur de deux étapes du Tour et porteur du maillot jaune, il est aujourd’hui président de l’association des cyclistes professionnels. Le 12 septembre à Saint Lary, il fera tomber le costard pour se lancer dans la pente. Trajectoires tendues, relance après les virages, ce n’est pas à un vieux briscard qu’on apprend à faire du vélo.

Il s’appelle Cédric Gracia et il est certainement le pilote le plus stylé de la descente et du four cross réunis. Squattant les podiums de Coupe du monde et de Championnat du monde depuis plus de huit ans, il aime les pistes qui envoient. Mais pas de backflip ou de « suicide » au Red Bull Road Rage, Cédric devra faire sobre et efficace pour taper les routiers. Un défi certainement à la mesure de son immense talent.

N’oublions pas les habitués du Red Bull Road Rage. Ayant monté sur le podium en Suisse et en Italie, les 2 français Guillaume Gualandy et Fred Mazières, sont archi motivés à l’idée de se mesurer à des pros de la route.

Informations complémentaires

Web : http://www.redbullroadrage.fr
le trailer se trouve ici : http://vimeo.com/5572116
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