15/08/2024 á 12h04 - Source : sport.fr
Le dernier jour des Jeux olympiques de Paris a été marqué par une victoire historique pour l’équipe féminine de volley italienne, qui a remporté sa première médaille d’or olympique dans cette discipline. L’Italie, malgré son statut de grande nation du volley, n’avait jamais décroché le titre olympique auparavant. En battant les États-Unis en trois sets lors de la finale, l’équipe a enfin réalisé cet exploit tant attendu. Pour célébrer cet événement marquant, l’artiste romaine Laika a créé une fresque urbaine en l’honneur de Paola Egonu, la joueuse phare de l’équipe. Paola Egonu, bien que reconnue pour son talent exceptionnel sur le terrain, a également été au centre des discussions en raison de ses expériences personnelles liées à la xénophobie. Issue d’une famille d’immigrés nigérians, elle a souvent été confrontée à des attaques racistes en Italie, malgré sa naissance et sa vie dans le pays. Sa détermination à dénoncer le racisme et à promouvoir la tolérance a fait d’elle une figure emblématique, ce qui a été souligné par la fresque de Laika, affichant le message « Stop au racisme, à la xénophobie et à la haine » et le titre « Italianità ». Cependant, la fresque a été vandalisée dans la nuit du 12 au 13 août. Des modifications racistes ont été apportées à l’œuvre, notamment avec l’effacement du message anti-racisme et un changement de couleur de la peau de Paola Egonu. Cet acte de vandalisme a suscité une vague de condamnations à travers la classe politique et les médias, notamment La Repubblica, qui a exprimé son inquiétude quant à la persistance du racisme en Italie. Cet incident a également ravivé le débat sur la nécessité de réformer la loi sur la citoyenneté en Italie, actuellement basée sur le droit du sang, pour mieux refléter la réalité des enfants nés en Italie de parents étrangers.